France, 1929

Porte-hydravions

Ce porte-hydravions était le seul de la Royale. Conçu pour apporter un soutien à l’escadre grâce à ses bombardiers-torpilleurs embarqués et ses avions de reconnaissance, mais aussi conçu comme ravitailleur, atelier et base avancée pour l’aéronavale. Ce grand navire fut mis sur cale en 1927 à Bordeaux et achevé en 1932. Il possédait des magasins et un grand hangar de 87 mètres, accessible par une rampe pourvue de grue à l’arrière. Il possédait en outre 4 catapultes et 5 grues. Sa propulsion était mixte, charbon/mazout, et avec un rayon d’action de 6000 milles nautiques, il pouvait maintenir une vitesse de près de 22 nœuds. Ses hydravions embarqués étaient les excellents bombardiers-torpilleurs Latécoère 298, ainsi qu’un escadron de Loire 130.

 

Le Cdt Teste, tel qu'il se présentait le 3 juillet 1940 à Mers-el-Kébir

Le Cdt Teste, tel qu’il se présentait le 3 juillet 1940 à Mers-el-Kébir

 

Présent à Mers el Kébir, il échappa de peu aux tirs Britanniques, et fut rapatrié à Toulon. Il vit peu de service et se saborda comme le reste de la flotte le 27 novembre 1942. Renfloué en 1946, les différents projets de reconversions ayant étés repoussés, il termina sa carrière comme navire-dépôt à Toulon et fut démoli quatre ans plus tard.

 

Spécifications techniques

Déplacement 10 000 t. standard -11 500 t. Pleine Charge
Dimensions 167 m long, 27 m large, 6,93 m de tirant d’eau
Machines 2 hélices, 2 turbines Schneider-Zoelly, 4 chaudières Loire, 21 000 cv.
Vitesse maximale 20,5 nœuds
Blindage Ceinture 50 mm, pont machines 30 mm.
Armement 26 avions, 12 pièces de 100 mm, 8 de 37, 12 de 13.2 mm AA
Équipage 686