Classe Tribal

Royaume-Uni, 1937-46

Destroyers classe Tribal

Les destroyers de la classe « Tribal », un nom qui avait déjà été employé pour le même genre d’unités en 1914, étaient du type « flotilla leader », ou conducteurs d’escadre (de destroyers), aussi parfois qualifiés de destroyers lourds ou même de « super-destroyers ».

Cette classe compta d’abord 16 unités toutes lancés en 1937 et achevées en 1938-39, portant des noms de peuples et de minorités célèbres, comme les HMS Eskimo, Cossack, Bedouin, Gurkha, Maori… Sur le plan technique, il s’agissait d’un nouveau type de destroyer lourd, avec 400 tonnes de plus que les modèles anciens. Ils avaient étés désignés pour le service en extrême-Orient, et devaient être capable de lutter à armes égales avec les nouveaux destroyers Japonais de la classe Fubuki. Ils se révélèrent tout aussi efficaces en Europe contre les grands Zestorers Allemands.

Le Cossack, qui prit d’assaut en plein nuit le pétrolier ravitailleur du corsaire Graf Spee, l’Altmark, dans un fjord Norvégien

Le HCMS Iroquois (Canadien) en 1944, convois de l’Atlantique Nord

Il y eut d’autres « Tribals », lancés en 1940, 42 et 44, construits à Cockatoo (Australie) pour la RAN, et 8 autres construits pour partie à Vickers (GB) et Halifax (Canada) pour la RCN. Deux d’entre eux furent d’ailleurs terminés trop tard pour participer au conflit. Les Tribals se reconnaissaient notamment à leur proue penchée, à leurs grandes superstructures avec un seul banc de TLT. Mais surtout, ils disposaient d’une impressionnante artillerie avec quatre tourelles doubles de 120 mm.

Ils eurent une carrière très active, et la plupart des unités Britanniques furent coulées au combat: L’Afridi et le Gurkha en 1940, le Cossack, le Mashona et le Mohawk en 1941, le Bedouin, le Maori, le Matabele, le Sikh, le Somali et le Zulu en 1942, le Punjabi la même année à cause d’une collision, le Tartar, l’Eskimo et l’Ashanti survécurent par contre à des attaques semblables et furent démolis en 1948-50. Toutes les unités Canadiennes et Australiennes survécurent et furent retirées du service dans les années 60, sauf le Canadien Athabaskan, coulé en 1944 par des destroyers adverses. Le Haida se visite actuellement au Canada, seul témoin de sa classe.

Spécifications techniques