Kiev

Ukraine

Dates : 9 septembre – 23 septembre 1941.

 

L’objectif des Allemands était de détruire toute présence soviétique dans la région de Kiev pour éliminer toute menace éventuelle sur le flanc gauche de leur groupe d’armées Centre. Ils voulaient aussi s’emparer des ressources minières et pétrolières de la Crimée, du Donets et du Caucase. On retrouvait du coté allemand les généraux Heinz Guderian et Paul Von Kleist, commandants les groupes de Panzers des groupes d’armées Centre et Sud. Et du coté soviétique se trouvait le maréchal M.Boudienny, commandant du front sud-ouest, remplacé le 13 septembre 1941 par le maréchal Timochenko.

 

Chars russes détruits à Kiev
Chars russes détruits à Kiev

Étaient engagés les 1er et 2e groupes Panzers, 28 DB et mécanisées, pour un total de 300 000 hommes du coté allemand. On retrouvait du coté russe, les Ve, XXVIe et XXXVIIe armées soviétiques, elles étaient réparties en 50 divisions et comptaient 675 000 hommes.

Le 22 juin 1941, le groupe d’armées Centre s’engagea sur l’axe Minsk-Smolensk-Moscou (pour plus de détails sur l’opération Barberousse, cliquez ici). Minsk tomba après la troisième attaques des Panzers de Guderian et de Hoth; les Allemands firent 300 000 prisonniers et prirent  2 500 chars et 1 400 canons. Le 11 juillet, Von Rundstedt se trouvait à 15 km de Kiev. Le 15 juillet, Timochenko lança une contre-attaque au sud contre le flanc des troupes de Guderian, ce fut un échec. Smolensk fut isolée le 16 juillet. Le 22 août, Hitler ordonna que l’on augmente la pression sur Leningrad et Kiev (en diminuant celle sur Moscou).

Le 2e groupe de Panzers et la IVe armée du groupe d’armées Centre se dirigèrent alors vers le sud, tandis que les blindés de Von Kleist se dirigeait vers le nord afin d’atteindre Krementchoug pour finalement pouvoir refermer l’encerclement autour de Kiev. Le général Yeremenko lança une contre-attaque le 30 juin qui fut facilement repoussée par la Wehrmacht. Le 9 septembre, Guderian se trouvait à Nezhin (150 km au nord-ouest de Kiev) et Von Kleist était parvenu à 90 km au sud-est de la capitale Ukrainienne.

La situation semblait désespérée, et Boudienny demanda à Staline la permission d’abandonner Kiev, il la lui refusa et le fit aussitôt remplacer par Timochenko. À ce moment, il était encore possible pour les Soviétiques de sortir par une brèche de 30 km de large située au niveau de Poltava, mais Staline n’autorisa cette manœuvre que le 17 septembre, deux jours après que les troupes allemands aient refermées la brèche.

Kiev tomba le 19 et toute résistance fut anéantie le 23, 150 000 des 650 000 soldats russes purent s’échapper vers la Psel. Les deux-tiers des forces soviétiques du front sud-ouest venaient d’être anéantis. Cette bataille coûta aux Allemands 100 000 hommes et aux Soviétiques 500 000, dont la majorité furent fait prisonniers.