France

Dates : 16 et 17 juillet 1942.

 

En juillet 1942 fut organisée l’opération « Vent Printanier », celle-ci consistait en une énorme rafle dans plusieurs pays européens. La police française fut réquisitionnée pour cela. A Paris, 9 000 policiers et gendarmes participèrent à l’opération. Les Allemands pouvaient compter sur des fiches détaillées sur les Juifs datant de 1940. Le 16 juillet 1942, à 4 h du matin, 12 884 Juifs furent arrêtés (4 051 enfants, 5 802 femmes et 3 031 hommes). Certains avaient été prévenu par la Résistance et avaient pu s’enfuir durant la nuit.

 

Cars emmenant des Juifs au vélodrome

Cars emmenant des Juifs au vélodrome

Les conditions étaient très dures : les personnes arrêtés ne pouvaient prendre avec elles qu’une couverture, un pull, une paire de chaussure et deux chemises. De plus les familles étaient séparées, la plupart d’entre elles ne furent plus jamais réunis. Berlin avait envoyé comme directive que « les opérations [devaient] êtres effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire ».

Après leur arrestation, les Juifs étaient emmenés par autobus dans le camp de Drancy (au nord de Paris). Cependant, 7 000 d’entre eux se retrouvèrent parqués au Vélodrome d’Hiver (situé dans le XVe arrondissement). Celui-ci avait déjà été le théâtre d’une rafle en été 1941. Ils durent survivre pendant cinq jours sans nourriture et avec un seul point d’eau. Ceux qui tentaient de fuir furent tués sur-le-champ, une centaine de prisonniers se suicidèrent. Ils furent alors conduits dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande et de Pithiviers.

Sur les 42 000 Juifs français envoyés à Auschwitz en 1942, seuls 811 reviendront chez eux après la libération, soit moins de 3 %.

 

camps de déportation juifs en France

Les camps d’internement et de déportation des Juifs en France

Camp de Drancy

Camp de Drancy