Japon, 1944

Escorteurs japonais

Les escorteurs (Kaibokan) du type D furent les derniers à entrer en service dans la marine Nippone. Il s’agissait, comme les Type C, de navires destinés à une production de masse, très simplifiés, et spécialisés dans la lutte ASM. Le péril à cette époque venait en effet des innombrables unités Américaines qui sillonnaient le Pacifique et se constituaient de beaux tableaux de chasse, anéantissant aussi bien les renforts, que le ravitaillement de ses troupes et les matières premières nécessaires à l’industrie Japonaise.

 

Le N°22 en décembre 1944.

Le N°22 en décembre 1944.

Toute priorité leur était en effet accordée. L’effort entrepris par le japon arrivait cependant trop tard et la masse de ces navires était loin d’égaler la formidable flotte de destroyers d’escorte déployée dans l’atlantique, brisant les reins des U-Bootes.

Le premier fut mis en chantier en octobre 1943 et terminé en Mars 1944, la série se poursuivant jusqu’à la capitulation. Ils étaient plus grands, larges, lourds que les Type C, plus rapide également, et 68 unités furent construites et achevées, sur un total prévu de 130. Faute de Diesels, on les équipa de turbines à vapeur plus simples, qui leurs donnaient une vitesse supérieure mais une autonomie réduite. Le temps de construction était variable mais avait été abaissé à 4 mois, ce qui constituait un record. L’immense majorité fut coulée, les derniers sans même effectuer de sortie faute de mazout, et une dizaine accordée à la Chine en dommages de guerre. Leur DCA fut augmentée jusqu’à 16 affûts de 25 mm, et ils gagnèrent un mortier lance-grenade ASM.

 

Spécifications techniques

Déplacement 740 t. standard -925 t. Pleine charge
Dimensions 69,50 m long, 8,60 m large, 3,05 m de tirant d’eau
Machines 1 turbine à vapeur, 2 chaudières, 2500 cv.
Vitesse maximale 17,5 nœuds
Blindage Néant
Armement 2 x 120 AA, 6 x 25 mm AA, 120 grenades ASM
Équipage 160