Royaume-Uni
Caporal, 4ème division d’infanterie, 1940
L’armée de terre britannique introduisit la tenue de service kaki en 1902, mais il fallut attendre 1913 pour qu’elle devienne obligatoire pour les hommes de tous grades, quelle que soit l’occasion, excepté lorsque la tenue de cérémonie était de mise. Ce caporal du régiment écossais Black Watch porte une version découpée de la tunique de service, également appelée pourpoint. Sa coiffe, ornée d’un pompon kaki, portait le nom de « Tam o’Shanter ». Remarquez les plumes rouges que les membres du Back Watch mettaient à la place de l’insigne du calot. Sa manche gauche comporte plusieurs insignes, dont (en partant de l’épaule) l’emblème de sa formation, le chevron de caporal et ses insignes de compétence de chauffeur et de tireur d’élite au fusil.
Capitaine, Grenadier Guards, 1940
Ce type de personnage semble tout droit sorti de la Première Guerre mondiale – en fait, de nombreux officiers de la BEF s’attendaient à des campagnes très similaires à celles de la Grande Guerre. Avec la tenue de service kaki, les officiers portaient une tunique ouverte avec une chemise et une cravate kaki, une culotte kaki assortie, des bandes molletières et des bottillons marron (certains préféraient une pantalon kaki avec des chaussures marron). Il va sans dire que cette tenue était complètement dépassée en 1940.
Sergent, Welsh Guards, division royale, 1940
Ce sergent est vêtu d’une tenue de service kaki avec une culotte de golf et de longues bandes molletières, une configuration dépassée en 1940 et qui avait été majoritairement remplacée par le battle-dress. Ce dernier, porté pour la première fois en 1937, comprenait une vareuse évasée à partir de la taille et un long pantalon ample resserré aux chevilles. Malgré cette tentative de modernisation, le nouvel uniforme restait peu pratique, même si il était facile à confectionner et relativement bon marché. La tenue de combat d’été en treillis était plus légère.
Capitaine, Hussards du roi, 1941
Dans les déserts d’Afrique du Nord, les officiers de cavalerie britanniques portaient souvent des calots aux couleurs vives ornés d’insignes brodés, comme on peut le voir ici. Sur ses épaules, ce capitaine des Hussards du roi (King’s Own Hussards) porte des étoiles fixées à des épaulettes amovibles en coutil kaki. Les officiers arboraient un pantalon de velours côtelé et des bottes en daim à semelles en caoutchouc surnommés chukka.
Caporal-chef, Hampshire Regiment, 1940
Le sous-officier porte la nouvelle tenue de combat de l’époque et un casque Mk 1 à jugulaire élastique. Sa vareuse droite, en serge, comportait un col cassé, une fermeture sous pattes, des poches poitrines à plis avec rabat et fermées par un bouton dissimulé. Les boutons de la vareuse, de couleur verte, étaient fabriqués à partir d’un composé naturel.
Sergent Commando No1, HMS Campbeltown, 1942
Le commando illustré ci-dessus est vêtu d’une tenue de combat kaki, de guêtron grattés et de brodequins à semelles de caoutchouc. Sous sa vareuse, il porte un pull-over à col roulé de la marine et un gilet de sauvetage (dont on aperçoit le tube qui servait à le gonfler). Son sac à dos est rempli d’explosif, tandis que ses cartouchières ventrales contiennent des grenades et des munitions pour son pistolet Browning semi-automatique, dans son étui.
Sergent, 6ème bataillon des Grenadier Guards, 1943
Le sous-officier posté en Tunisie porte une tenue de combat complète en serge ornée du nom de son régiment et de ses chevrons de sergent en haut des manches. Son casque en acier est recouvert de toile de jute, et il est chaussé de brodequins et de guêtrons à sangles modèle 1937.
Soldat, 4ème division d’infanterie, 1944
L’homme est vêtu de l’uniforme type du soldat britannique lors de la campagne d’Italie. Sur le dos, il porte son harnais équipé M1937, où il a glissé sa tenue de combat sous le rabat supérieur. Son casque Mk1 est muni d’un filet de camouflage sur lequel on ajoutait souvent des bandes vertes et noire en toile de jute. Parmi le matériel d’ordonnance inclus dans le harnais modèle 1937, citons une pioche qui servait également de pelle, et à l’intérieur du paquetage une gamelle avec couvercle, des vivres de réserve, une fourchette , et une cuiller, un gilet, des chaussettes, un bonnet avec cache-nez et un nécessaire pour faire la lessive.