France, 1925

Submersible français

Le plus fascinant des sous-marins Français de cette période est sans conteste le Surcouf. Ce grand croiseur submersible fut défini à la suite des projets à la mode dans les années 20, comme un corsaire, capable de s’attaquer au commerce en restant trois mois en mer, embarquant une grande réserve de torpilles, dont des modèles de 400 mm, réservés au commerce, possédant deux canons de croiseur lourd (203 mm) et un hydravion de reconnaissance. Il avait en outre de vastes cales réservées au transport des équipage des navires torpillés. L’Hydravion Besson MB411 était minuscule et avait un rayon d’action limité. Il était au départ lancé depuis une catapulte enlevée rapidement, et son hangar se situait derrière le kiosque massif.

 

Le Surcouf en 1939

Le Surcouf en 1939

Ses 8 TLT de 550 mm étaient répartis en quatre de proue, 4 en un banc mobile à l’arrière et 14 recharges, et les 4 de 400 mm en un banc mobile à l’avant avec 12 recharges. Théoriquement sa force de frappe était redoutable, et techniquement, le Surcouf était sans défauts. Mais durant la guerre il n’eut pas l’occasion de le prouver. Opérant depuis la Martinique après la signature de l’Armistice, il entra en collision avec le cargo Américain USS Thomson Lykes et sombra dans le golfe du mexique le 18 février 1942 avec tout son équipage.

 

Spécifications techniques

Déplacement 2 880 t. standard -4 304 t. Plongée
Dimensions 110 m long, 9 m large, 7,25 m de tirant d’eau
Machines 2 hélices, 2 Diesels Sulzer, et 2 mot. elect. 7600/3400 cv.
Vitesse maximale Surf./plong : 18,5/10 nœuds
Blindage Aucun
Armement 8 TLT 550 mm, 4 de 400 mm, 2 pièces de 203 mm, 2 de 37 mm et 4 mitrailleuses de 13,2 mm AA, 1 hydravion
Équipage 118