Le Danemark adopte officiellement en 1921 un pistolet automatique pour son armée. Le gouvernement décide alors de choisir une marque réputée pour la qualité de ses produits, à savoir la marque belge BAYARD (société anonyme anciens établissements Pieper), qui a l’exclusivité de la production des pistolets Bergmann Mars/1903/1908. Il commande à Bayard 4850 unités avec des spécificités techniques. Par la suite, ayant obtenu les droits de fabrication, le Danemark produit à Copenhague pour son propre usage 2200 unités supplémentaires.
Ce modèle, par rapport à l’espagnol, se différencie par l’utilisation de trolit pour les plaquettes de poignée et des renforcements de la carcasse tels que l’extracteur et le percuteur. L’arme présente des similitudes avec le Mauser C96 mais est mécaniquement complètement différente. C’est un pistolet simple action avec culasse calée, fonctionnant par court recul du canon et déverrouillage par un loquet qui s’abaisse dans la culasse. Il possède un chargeur de 10 cartouches qui peut également être alimenté par une lame chargeur. Sa munition 9mm Bayard ou Largo était l’une des 9mm les plus puissantes du marché, se situant entre la 9mm Parabellum et le 9mm Mauser export. En conséquence, l’ingénieur Théodore Bergmann a dû concevoir un mécanisme de verrouillage de la culasse pour absorber la puissance.
Le pistolet était bien fabriqué et bien fini. Il sera remplacé en 1946 par le FN GP35.
Spécifications techniques
Fonctionnement | Simple action |
Calibre | 9mm |
Munition | 9x23mm |
Cadence de tir | 50 coups/min |
Capacité | 10 cartouches |
Portée | 50 m |
Masse | 1 kg |
Longueur | 254 mm |
Longueur du canon | 101 mm |
Vitesse initiale | 400 m/s |