Utilisé par les Allemands au début de la guerre comme fusil antichar, le fusil lourd à un seul coup était équipé d’un mécanisme de culasse à bloc tombant. Il avait adopté une cartouche spécifique, la Patrone 318 de 7.92mm, dotée d’un noyau en tungstène capable de percer 25mm à une distance de 300 mètres. La version de 1939 constitue une amélioration du modèle 1938.
Lors de la campagne française de 1940, l’arme s’est révélée insuffisante pour perforer la cuirasse des blindés français en raison de la haute vitesse initiale de sa munition, la rendant sujette aux ricochets. Bien qu’elle ait démontré une certaine efficacité contre les blindés légers russes, le problème persista avec l’apparition du T-34. Afin de remédier à cette lacune, une grenade à fusil à charge creuse, la Gr.Gewehr-Panzergranate 40, a été adaptée, transformant ainsi l’arme en Granatbüchse 39. Cette grenade avait la capacité de percer 70mm à une distance maximale de 200 mètres. Cette version ultime pouvait mettre en danger pratiquement tous les blindés alliés.
Spécifications techniques
Fonctionnement | Manuel, bloc tombant |
Calibre | 7.92 mm |
Munition | 7.92×94 mm Patrone 318, Gr.Panzergrenate40 |
Cadence de tir | 10 coups/min |
Capacité | 1 cartouche, 1 grenade |
Portée | 1500 mètres (Patrone 318), 200 mètres (Gr.Panzergrenate40) |
Masse | 11.6 kg |
Longueur | 1620 mm |
Longueur du canon | 1080 mm |
Vitesse initiale | 1200 m/s (Patrone 318), 90 m/s (Gr.Panzergrenate40) |