Avec l’armée de volontaires luxembourgeois se battant aux côtés des Alliés, les soldats seront affectés à la brigade belge. L’Angleterre a fait l’effort d’équiper cette petite « armée » non pas symboliquement, mais avec tout le respect dû à une nation souveraine sous occupation. À cet effet, l’Angleterre va céder à cette armée les fusils Boys. Ceux-ci étaient de plus en plus déclassés au profit des PIAT. Le fusil deviendra la première composante antichar et antimatériel de l’armée libre du Grand-Duché du Luxembourg. Les fusils Boys équiperont également les Universal Bren Carrier, entre autres, afin de les revaloriser pour servir à tracter les canons de la section d’artillerie de la brigade Piron.
Il s’agit d’un lourd fusil à verrou, avec un chargeur par-dessus de 5 cartouches. Les performances de la munition de .55 (13,9 mm) étaient bonnes sur les blindés du début de guerre, pouvant percer 23,2 mm à 100 yards et 18,8 mm à 500 yards. Cependant, son efficacité s’est amoindrie au fur et à mesure de la guerre, le tir étant violent, pouvant même être traumatisant pour le soldat.
Spécifications techniques
Fonctionnement | Manuel |
Calibre | .55 (13,97 mm) |
Capacité | 5 obus |
Masse | 16,320 kg |
Longueur | 1 620 mm |
Longueur du canon | 914 mm |
Vitesse initiale | 1 005 m/s |