Les parachutistes japonais, troupes d’élite au sein de l’armée japonaise, se trouvaient confrontés à l’inconfort d’utiliser des armes réglementaires non adaptées à leurs missions. Ce besoin s’est accentué avec le blitzkrieg japonais contre les colonies occidentales. L’état-major japonais a alors décidé de créer en 1942, sur la base du fusil Type 99, un fusil adapté pour les parachutistes, qui prendra le nom de Fusil Type 2. Entre 1943 et 1945, 21 200 fusils seront produits par l’arsenal de Nagoya. Ce fusil se caractérise par sa capacité à se séparer en deux parties afin que le parachutiste puisse sauter avec son arme en toute sécurité. La jonction se fait juste après le tonnerre de l’arme par une vis, et les gaz sont scellés par des mortaises entre le canon et le tonnerre, ne laissant les gaz s’échapper que par l’avant du canon. Une fois au sol, le parachutiste n’a qu’à le remonter, ce qu’un soldat entraîné pouvait faire en moins d’une minute. Le fusil était similaire au Type 99, avec une culasse à verrou manuel et un magasin interne de 5 cartouches de calibre 7.7mm. Avec le pistolet-mitrailleur Type 100 et le pistolet Type 94, le Fusil Type 2 était l’arme du parachutiste japonais, dont l’efficacité s’est illustrée lors de la campagne contre les installations pétrolières hollandaises et l’invasion des Philippines.

 

 

Spécifications techniques

Fonctionnement Manuel culasse à verrou
Calibre 7,7 mm
Munition 7,7×58 mm
Cadence de tir 15 coups/min
Capacité 5 cartouches
Portée Pratique : 800 m
Masse 3,80 kg
Longueur 1 150 mm
Longueur du canon 657 mm
Vitesse initiale 741 m/s

 

Merci à Alves Eric pour sa contribution