Lorsque la Roumanie a rejoint l’Entente contre l’Alliance centrale, ses débuts de guerre ont été catastrophiques, obligeant le pays à signer un armistice temporaire. Pour soutenir ses efforts de guerre et relancer au mieux son offensive, la France a livré moins de 1000 mitrailleuses Hotchkiss 1914 et St-Étienne 1907. Après la Grande Guerre, la Roumanie a hérité d’une situation géopolitique tendue, marquée par la création de nouveaux États et les mouvements bolcheviques. Pour ces raisons, les militaires roumains ont conservé et entretenu ces armes durant l’entre-deux-guerres.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les mitrailleuses Hotchkiss 1914 et St-Étienne 1907 ont été placées dans des positions défensives de réserve, face à la Hongrie aux abords de la Transylvanie et au sud face à la Bulgarie. Cela a permis de libérer les Zb.37 et Schwarzlose pour faire face à l’Union soviétique suite à l’agression subie par la Roumanie en août 1940.
Les mitrailleuses Hotchkiss 1914 et St-Étienne 1907 fonctionnent à emprunt de gaz et sont alimentées par peigne. La mitrailleuse 1907 est plus sensible à la saleté que la Hotchkiss 1914.
Spécifications techniques
Fonctionnement | Emprunt à gaz |
Calibre | 8mm |
Munition | 8X51 mm R Lebel |
Cadence de tir | 600 coups/min (1907), 400 coups/min (1914) |
Capacité | 25 cartouches |
Portée | 1500 m |
Masse | 26 kg (1907), 25.3 kg (1914) |
Longueur | 1311mm (1907), 1180 mm (1914) |
Longueur du canon | 787 mm (1907), 710 mm (1914) |
Vitesse initiale | 700 m/s |