Pistolet FN Herstal Browning Grande Puissance 1935

En sortant de la Première Guerre mondiale, la France profite de son retour d’expérience pour lancer en 1921 un appel d’offre visant à remplacer toutes ses armes de poings par un modèle unique. La Fabrique National d’Herstal, devant ce marché colossal, décida de participer à l’appel d’offre avec le cahier de charge suivant :

• ogive de 9mm de 8g, allant jusqu’à 360m/s, ayant une force de 51kgm
• hausse jusqu’ à 600 mètres, pouvant joindre une crosse
• moins d’un kilos chargé
• canon de 20cm et 15 cartouches.

La FN Herstal demande aux ingénieurs Browning et Saive de concevoir le pistolet. Les militaires Français demandèrent des modifications repoussant la production en série jusqu’en 1935, suite à des indécisions doctrinales sur l’emploi de l’arme de poing et de la munition entre 9mm et 7.65mm. Finalement la France adopte le pistolet français Mas1935s en calibre 7.65 long (menant à des accusation de plagiat de la part des ingénieurs Belges). Le pistolet F.N GP35 est le père des pistolets modernes. Le verrouillage de la culasse est de type système browning à abaissement de rampe, avec court recul du canon. Le pistolet dispose d’une excellente finition, contenant un grand chargeur double pile de 13 cartouches 9mm parabellum. L’arme est en simple action, même si des versions double action ont été construites ultérieurement. Durant la guerre l’arme était tellement efficace qu’elle a été adoptée par l’empire britannique comme pistolet réglementaire, fabriquée au Canada puis en Angleterre. Les allemands ont demandé la FN Herstal de fabriquer pour eux, ce qui a été fait avec des vices cachés afin d’en détériorer la qualité. Ces armes ont été apprécié pendant la guerre pour leur puissance, fiabilité et facilité d’entretien. C’était, avec le Walther P38, l’une des armes de poing les plus avancées. Jusqu’à nos jours l’arme a été fabriquée à plus de 1500000 d’exemplaires et adoptée par 100 nations (sans compter les copies et les répliques).

Spécifications techniques