Lors de la retraite des républicains espagnols à la frontière française, il a été ordonné aux troupes espagnoles de se désarmer, et la France a ainsi récupéré 3250 exemplaires de pistolets-mitrailleurs. Ces armes sont des pistolets-mitrailleurs à culasse non calée télescopique, avec un chargeur latéral, présentant la forme d’un mousqueton et équipés d’une crosse et d’une poignée avant en bois, pouvant tirer en semi-automatique ou en automatique.
Lors de la drôle de guerre, la France a engagé des escarmouches en territoire allemand, et suite aux retours d’informations, l’état-major a constaté que les pelotons allemands avaient l’avantage grâce aux pistolets-mitrailleurs. En urgence, les stocks de pistolets-mitrailleurs Erma EMP-35 requis en 1938 aux Espagnols ont été réactivés par l’état-major et officiellement distribués aux troupes, principalement aux sous-officiers, sous le nom officiel de « pistolet-mitrailleur 9mm Vollmer-Erma ». Six cents exemplaires ont été affectés à la Gendarmerie. Cependant, cet ajout est resté insuffisant au regard des besoins de l’armée. Ces armes ont combattu durant la campagne de 1940. Après l’armistice, les pistolets-mitrailleurs ont été versés au régime de Vichy et à la division SS Charlemagne.
Spécifications techniques
Fonctionnement | Culasse non calée, blow-back |
Calibre | 9 mm |
Munition | 9x19mm Parabellum |
Cadence de tir | 550 coups/min |
Capacité | 32 cartouches |
Portée | 150 m |
Masse | 4 kg |
Longueur | 900 mm |
Longueur du canon | 250 mm |
Vitesse initiale | 390 m/s |