Dans le but d’adopter un pistolet automatique militaire, le Japon commence à tester et observer divers modèles en 1896. En 1902, Nambu présente à l’armée un pistolet qui, bien qu’extérieurement ressemblant à un Luger, présente une mécanique plus proche du C96 et du Roth-Steyr. En effet, l’arme fonctionne par court recul du canon et déverrouillage de la culasse par un loquet arrière. À cette époque, le Mauser C96 est également très populaire en Asie. L’arme se distingue par son élégance et une finition exemplaire, mais son coût de revient élevé pose un défi.
Bien que l’armée ne l’adopte pas officiellement, elle laisse à ses officiers la possibilité de l’acquérir directement via les boutiques d’État Kaikosha pour l’armée et Suikosha pour la marine. L’arsenal Koishikawa produira 6000 exemplaires de cette arme. Sa production est interrompue en 1923 à la suite d’un tremblement de terre, et il est remplacé par une version plus simple et économique à produire, le pistolet Nambu Type 14, nouvellement adopté par l’armée de terre et la marine. Cependant, ceux déjà produits continueront à être utilisés jusqu’en 1945. Ce pistolet sera également adopté par l’armée thaïlandaise en 1920.

Spécifications techniques
Fonctionnement | Semi-automatique |
Calibre | 8 mm |
Munition | 8×22 mm Nambu |
Cadence de tir | 20 coups/min |
Capacité | 9 cartouches |
Portée | 50 m |
Masse | 0,900 kg |
Longueur | 230 mm |
Longueur du canon | 130 mm |
Vitesse initiale | 320 m/s |