Pistolet parabellum M-1314

En 1935, l’Empire d’Iran passe une commande de 3 000 pistolets Parabellum auprès de Mauser. Ces armes, également connues sous le nom de Luger P08, sont acquises pour équiper les officiers de la nouvelle armée impériale iranienne.

Parmi ces pistolets :

• 2 000 exemplaires disposent d’un canon standard de 95 mm, idéal pour un usage courant.
• 1 000 exemplaires sont dotés d’un canon long de 200 mm, conférant une meilleure précision à plus longue distance.

Ce choix marque une transition dans l’équipement des officiers, dont beaucoup utilisaient encore le shamshir, sabre traditionnel hérité de la brigade cosaque persane.

Ces pistolets reçoivent la désignation officielle de pistolet M-1314 (d’après le calendrier persan) et arborent des inscriptions persanes gravées. Ils témoignent de la volonté du Shah Reza Pahlavi de moderniser les forces armées iraniennes, tout en adoptant des standards européens, en particulier allemands.

En 1941, lors de l’opération Countenance, l’invasion combinée des forces britanniques et soviétiques entraîne la chute de Reza Shah, remplacé par son fils, Mohammad Reza Pahlavi. À cette époque, les forces iraniennes possèdent un arsenal diversifié comprenant des fusils, des carabines et des pistolets modernes, dont les Parabellum M-1314. Cette intervention visait également à :

Sécuriser les voies d’approvisionnement alliées pour le prêt-bail vers l’Union soviétique.
Protéger les ressources pétrolières vitales pour l’effort de guerre britannique.

Les pistolets Parabellum se distinguent par leur mécanisme sophistiqué fonctionnant par court recul du canon, avec un verrouillage de la culasse assuré par une genouillère articulée. Réputés pour leur qualité de fabrication, leur fiabilité et leur ergonomie exceptionnelle, ils offrent une prise en main confortable et une grande précision au tir.

Bien que progressivement remplacés par des armes plus modernes, ces pistolets restent en usage dans l’armée iranienne jusqu’à la guerre Iran-Irak.

Spécifications techniques