Allemagne
Canon anti-aérien léger
Durant la Seconde Guerre mondiale, un avion était considéré comme volant à basse altitude lorsqu’il était sous la barre des 3 000 m, et non des 1 500 m comme avant. Ainsi, à cette altitude, les anciens canons anti-aériens de faible calibre n’étaient plus très efficace. Il fallait donc créer un nouveau calibre intermédiaire, puissant mais tirant à haute cadence de tir. Les ingénieurs allemands découvrirent que le défi était de taille. En 1936, Rheinmetall lança son « 5 cm Flak 41 », préféré à un concept de Krupp, mais ce canon ne fut pas un succès. La production ne commença qu’en 1940 et les troupes virent les premiers canons arriver en 1941, en faible quantité. Le principal problème de ce canon était sa munition ; les obus de 50 mm n’étaient pas assez puissants (trop faible vitesse initiale pour leur poids) et produisaient un flash gigantesque lorsqu’ils étaient tirés, gênant l’opérateur du canon.
De plus, son système de rotation était trop lent pour suivre les avions modernes. Deux versions de ce canon furent produites : l’une mobile pour le front et l’autre statique pour protéger les centres industriels. Un projet de remplacement baptisé « Gerät 56 » fut développé vers la fin de la guerre mais ne vis jamais le jour. Le Flak 41 nécessitait sept hommes pour bien fonctionner, et même à ce nombre ils avaient du mal à le recharger rapidement. Il faut noter que les Alliés n’eurent pas plus de succès dans leurs tentatives de créer un canon anti-aérien intermédiaire. Leur seule tentative fut britannique, un canon à deux tubes de 57 mm, mais il resta au stade de prototype.
Spécifications techniques
Calibre | 50 mm |
Cadence de tir | 180 (cyclique) coups/min |
Poids du projectile | 2,2 Kg |
Plafond pratique | 3 050 m |
Masse | 3 100 Kg |
Longueur de l’arme | 4,686 m |
Élévation | -10 ° à 90 ° |
Rotation | 360 ° |
Vitesse initiale | 840 m/s |