France
Char léger
Avec 850 unités engagées, le R-35 était le char le plus répandu du côté allié en mai 1940. Il eut toutes les qualités et tous les défauts des chars français de l’époque. Conçu comme char d’infanterie, il était trop lent et son canon était inutile contre d’autres chars. Son autonomie était risible, sa tourelle à siège unique surchargeait le commandant de char. En revanche, son armure était presque impossible à percer par les chars allemands. Après le cessez-le-feu de juin 1940, le R-35 continua – essaya – de défendre les colonies françaises d’outre-mer (la Syrie et l’Afrique du Nord). Les Allemands les employèrent en Russie dans des rôles secondaires ; les Italiens obtinrent certains d’entre eux, qui combattirent en Sicile en 1943. Avant la défaite de 1940, plusieurs centaines de ces chars avaient été exportés vers la Pologne, la Roumanie, la Yougoslavie et la Turquie.
Spécifications techniques
Production | 1600 unités de 1935 à 1940 |
Motorisation | Renault 4 cyl. de 82 Ch. |
Vitesse maximale | 19 km/h |
Autonomie | 140 km |
Équipage | 2 hommes |
Masse | 10,6 tonnes |
Longueur | 4,02 m |
Hauteur | 2,13 m |
Largeur | 1,87 m |
Blindage | Min: 12 mm / Max: 45 mm |
Armement | 1 canon de 37 mm ; 1 mitrailleuse Châtellerault M de 7,5 mm |