Italie, 1926

Submersibles classe Balilla

La genèse du Balilla provient de la volonté de l’amirauté de se doter d’une flotte de croiseurs-sous-marins en mesure de pouvoir opérer en mer rouge et dans l’océan indien à partir des bases coloniales Italiennes d’Afrique de l’est. Le modèle fut, comme pour les autres Nations d’Europe, les derniers submersibles Allemands, en particulier le U120, transféré en dommages de guerres en 1919 et dont les Balillas s’inspirèrent largement.

Le Balilla en 1940.

Le Balilla en 1940.

 

Dotés naturellement d’une double coque, ils étaient très solides, le Millelire descendant à plus de 120 mètres aux essais. Leurs diesels Fiat, pour la croisière, étaient directement issus des Diesels MAN. Ils pouvaient ainsi parcourir 13 000 milles nautiques.Ils furent 4, lancés en 1927-28 et achevés en 1928-29. Considérés comme trop grands pour opérer en Méditerranée, et ce malgré quelques succès, en patrouille (Le Toti coula le HMS Rainbow en 1940 par exemple), ils furent convertis en ravitailleurs et survécurent à la guerre, contrairement au Sciesa, coulé puis sabordé fin 1942 à Tobrouk.

 

Spécifications techniques

Déplacement 1 427 t. standard -1 874 t. Plongée
Dimensions 86,5 m long, 7,8 m large, 4,7 m de tirant d’eau
Machines 2 hélices, 2 diesels Fiat, 2 moteurs électrques Savigliano, 4900/2200 cv.
Vitesse maximale 16 nœuds surface / 7 nœuds plongée
Blindage Néant
Armement 1 canons de 120, 2 mitt. de 13.2 AA, 6 TLT 533 mm (4 proue, 2 poupe, 16 torpilles)
Équipage 77