Japon, 1942

Croiseur japonais

Ce fut l’un des tous derniers croiseurs de l’empire du soleil Levant. Il avait été établi au départ comme un croiseur éclaireur sur le même principe que les Tone, mais plus légers et faciles à construire, et spécifiquement conçus pour opérer six hydravions à long rayon d’action Kawanishi E15K, avec une catapulte de 45 mètres de long, au profit de flottilles de submersibles océaniques. On le dota des tourelles de 155 mm débarquées du croiseur Mogami, de sorte qu’il en alignait 6. Cependant, à son achèvement en février 1943, les opérations prévues pour les submersibles Japonais étaient fort compromises et les hydravions prévus n’étaient toujours pas opérationnels, ce qui fait que l’on préféra l’équiper d’une catapulte standard et d’hydravions également standards. Son grand hangar ne servit plus en fin de compte à rien, le croiseur ne pouvant opérer que deux appareils.

 

L'Oyodo en 1943, à son entrée en service.

L’Oyodo en 1943, à son entrée en service.

Du fait de sa valeur militaire réduite, l’Oyodo vit peu de combats. On avait prévu 12 navires du même type au plans de 1939 et 1942, mais aucun ne fut construit. L’Oyodo reçut une DCA en augmentation constante et en 1945, il disposait de 52 canons de 25 mm AA. Il n’arrêta cependant pas les bombes des appareils Américains qui le détruiront dans la rade de Kure le 28 juillet 1945, en même temps que les derniers survivants de la marine impériale. La configuration particulière de l’Oyodo inspira les destroyers lance-missiles porte-hélicoptères contemporains japonais

 

Spécifications techniques

Déplacement 8 164 t. standard -10 252 t. Pleine Charge
Dimensions 192,10 m long, 16,60 m large, 5,9 m de tirant d’eau
Machines 4 hélices, 4 turbines, 6 chaudières, 110 000 cv.
Vitesse maximale 35 nœuds
Blindage De 50 à 25 mm
Armement 6 canons de 155 mm (2×3), 8 canons de 100 mm (4×2), 12 canons de 25 mm AA, 2 avions
Équipage 600