Allemagne
Dès son arrivée au pouvoir en janvier 1933, Hitler commença à ordonner des actions violentes contre les Juifs ainsi que le boycott des commerces tenus par des Juifs. Des lois furent également votées pour interdire aux Juifs la pratique de diverses professions telles que la médecine, les métiers de la presse, du théâtre, de la radio et du cinéma. Ces actions furent suivies par une propagande antisémite intensive dont le maître d’œuvre était Joseph Goebbels.
Le 15 septembre 1935, le NSDAP proclama une législation anti-juive lors d’une de ses réunions à Nuremberg. La loi maîtresse de cette législation était que les Juifs devaient être séparés « biologiquement » du peuple allemand. Afin de satisfaire cette demande, on adopta différentes lois.
Les Juifs allemands perdirent leur nationalité allemande et furent dorénavant considérés comme des « ressortissants ». Puis on promulgua les lois sur la « protection du sang et de l’honneur allemand », ces lois interdisaient tous mariages entre des Juifs et des Aryens (et tous les mariages déjà existants furent dissous). Ces lois interdisaient aussi toutes relations sexuelles entre Juifs et Aryens et l’embauche de personnel allemand de sexe féminin de moins de 45 ans par des Juifs.
Les nazis rajoutèrent des suppléments à ces lois, ceux-ci obligeaient les Juifs à porter des noms clairement sémites, pour éviter qu’ils ne se fassent passer pour des Aryens. Les passeports Juifs furent frappés de timbres spéciaux et on les obligea à porter l’étoile jaune. Cette période marque également le début de la saisie des biens des familles juives et les premières déportations.
Voir également : le pogrom de la Nuit de Cristal et la rafle du Vélodrome d’Hiver.